Un matin, Merlin débuta sa matinée en se rendant dans la bibliothèque royal pour y déposer les quelques livres que Gaius lui avait confié. De ce fait, il prit l’échelle de la bibliothèque, et grimpa pour en déposer un, mais maladroit comme il est, il fit tomber un de ses livres. Il descendit de son échelle et ramassa le livre, il remarqua cependant un petit ouvrage poussiéreux en dessous d’un des meubles, il le prit et l’observa: cela ressemblait à un petit carnet, sa couverture était en cuir, des inscription de l’Ancienne Religion y était, et un crochet permettait d’ouvrir l’ouvrage, malheureusement, celui-ci était coincé. Il remarqua une inscription sur la couverture qu’il pouvait lire : « L’avenir est un grand terme », il pensa tout d’abord que cet ouvrage pouvait parler de la vie de celui qui y avait écrit.
Peu importe, sa curiosité le poussait à le lire, surtout lorsque les écritures de l’Ancienne Religion y était. Merlin pensait alors, qu’il avait finalement affaire à un magicien qui avait écrit des notes dans le calepin. Il glissa l’ouvrage dans sa poche et parti.
Il rentra chez lui, et s’installa sur son lit pour essayer d’ouvrir le carnet grâce à sa magie :
- Tospiège.
Le carnet ne s‘ouvrit.
Le jeune magicien était très absorbé par l’ouverture du calepin, il en oublia même ses devoirs de valet envers Arthur, ainsi, pour ne pas se faire réprimander comme toujours par son maître, il sortit le voir, le carnet en poche. Il devait préparer Arthur pour les entraînements des chevaliers de Camelot. Il arriva donc dans la chambre du Prince :
- Désolé de mon retard Sire ! Fit-Merlin.
- Ce n’est rien, j’en ai l’habitude ! Répondit Arthur.
Puis, il chemina avec Arthur jusqu’au pied des remparts, sur le terrain d‘entraînement. Là, il s’installa sur les gradins, laissant Arthur avec les chevaliers. Puis, il se concentra sur les inscriptions de l’Ancienne Religion, et réussit néanmoins à les traduire ensuite : « Le divertissement est très plaisant, mais miser gâche tout ». Bizarrement le crochet s’ouvrit comme par magie : la thèse sur le magicien se confirmait donc.
Il ouvrit le livre et aperçut un dessin : il représentait un cheval qui semblait être sauvage, au milieu d’une prairie, debout sur ses pattes arrières. Le dessin fut signé par un certain Wildfire. Était-ce le nom du magicien ou du cheval ? La réponse résidait dans la suite du calepin, par conséquent, Merlin continua à feuilleté les pages du carnet, tout en le lisant. Il finit par découvrir que Wildfire était le nom du cheval, mais que l’auteur restait anonyme.
Il parvient à lire tout l’ouvrage, malgré que ses obligations envers le Prince furent mouvementer : servir Arthur n’était pas facile, mais Merlin ne perdait pas espoirs de connaître le véritable nom du magicien. Sachant que le Prince était très exigeant, on pouvait le comprendre.
L’histoire racontait les quelques observations d’un magicien qui eut l’occasion de voyager dans le temps, à une époque bien distingue, puisqu’il mentionnait l’année 2005, et du cheval Wildfire, qui était particulièrement intrigant, car il ne se laissait pas approcher par les humains, mais se laissait pourtant guider par une jeune femme, qui le dressa et qui lui fit prendre confiance avec l’entourage humaine. Wildfire participa à des courses de chevaux de ce temps là, qu‘il gagnait souvent, ce qui intéressa Merlin : « Des chevaux de courses ? À quoi cela pouvait bin servir ? » Bref, son après-midi passa très rapidement entre son travail et sa lecture.
Enfin, arrivé au soir, il rangea quelques paperasses dans la chambre du Prince, ce dernier s’installa sur son lit :
- Je ne t’ai pas beaucoup causé aujourd’hui. Fit le Prince.
- Ah oui ? Répondit Merlin.
- Je t’ai vu au loin entrain de lire, que lisais-tu ? Demanda Arthur.
- Rien qui pourrait intéresser son Altesse ! Réfuta le jeune magicien, ironiquement.
- Et bien, je vais faire un tout petit effort pour mon serviteur adoré ! Racontes.
- C’est un petit ouvrage qui parle d’un cheval rapide comme l’éclaire…
- Toi Merlin, tu t’intéresses aux chevaux ? Tu devrais t’intéressés aux filles plutôt que de t’enfermer dans le petit monde de « Merlin » ! Mmm… et si seulement, il pouvait exister un cheval aussi rapide ! J'en rêverais, car je pourrais gagner tous les tournois.
- Vous voyez ! Cela ne vous intéresse pas ! Vous ne pensez qu’à la victoire ! Répliqua Merlin.
- Non mais, c’est assez amusant ! Hum hum ! Continus je t’écoute. Dialogua Arthur en reprenant ses esprits.
- Non, je suis sûrement attendu par Gaius. Alors à demain. Rétorqua Merlin en partant.
- Très bien ! Mais n’oublis pas de sceller mon cheval ! Pour les joutes de demain !
Arthur rit, et Merlin s’en alla.
Ce dernier mangea et partit se coucher dans sa chambre. Il dormit très mal : ses mains étaient chaudes ; elles étaient toutes rouge ; il tremblait.
La nuit passa, il se réveilla avec de grosses cernes. Merlin prit son petit-déjeuner, et se prépara à aller sceller le cheval d’Arthur. Le jeune novice fouilla dans ses poches, et prit le carnet, le feuilleta à nouveau, et posa sa main sur le dessin du cheval en repensant à se qu’avait dit Arthur la veille, puis le rangea dans son chevet. Il partit.
Mais un moment plus tard, un portail s’ouvrit dans la chambre du jeune garçon. De l’autre côté, on y voyait une prairie, et un cheval s’approcher. Ce dernier traversa ce portail, et se retrouva dans la chambre de Merlin. Le portail se referma. Parvenu dans la cour de Camelot, Merlin se souvint qu’il avait oublié ses gans chez lui, il fit demi-tour. Dans sa chambre, il fut extrêmement surpris lorsqu’il vit l'énorme animal : comment un cheval pouvait atterrir dans une si petite pièce ? À ce moment-là, il fallait absolument que le pur-sang sorte de là, bien heureux que Gaius ne soit pas là, pour voir cela, Merlin emmena discrètement le cheval à l’extérieur, très content de voir que celui-là pouvait passer dans les couloirs étroits du château. Arrivé dans la cour pour cacher l'animal dans les écuries, Arthur les vit tous les deux :
- D’où vient ce cheval ? Demanda-t-il.
- Euh… je… Fit Merlin.
- Il est très vigoureux ! Tu as donc pensé à moi pendant ton sommeil !
- Je ne comprends pas.
- Et bien, je t’avais fais la réflexion que je rêvais d’un cheval rapide et tu m’en as trouvé un ! C’est génial Merlin !
- Euh… non ! Il n’est pas pour…
- Franchement ! Tu me surprends ! Allé, vas donc le préparer pour les joutes.
Le Prince partit. Merlin fut troublé, puis il se rendit dans les écuries.
Préparant le cheval, car il n‘avait d‘autres choix que de satisfaire les demandes de son maître, Merlin vit une gravure sur l’un des fers à cheval, il y avait écris « Wildfire ». Instantanément, tout avait un sens, Merlin compris que ce pur-sang sortait tout droit du carnet de ce magicien qui restait inconnu. Mais comment était-il arrivé ici ? A cette époque ? Merlin ne tarda pas à laisser le cheval à Arthur, il savait qu’il ne risquerait rien avec lui. Et qu’au contraire, Arthur serait complètement excité à l’idée de le monter. Car oui, Wildfire était belle et bien rapide, digne d’un cheval de courses. Hors, au sixième siècle, on en avait une vague idée.
Peut importe, Merlin avait une idée en tête, créer une nouvelle joute, en lien avec l‘histoire du calepin. Lorsqu‘il rejoignit les entraînements des chevaliers à cheval, Merlin fila voir Arthur lors de la pause:
- Sire ! Comment se porte dont ce cheval ? Demanda Merlin.
- Très bien, il est rapide ! Waouh ! Époustouflant ! Performant ! Merlin c’est un très beau que tu m’as fais là ! Fit Arthur, après être descendu du cheval.
- Je vous en prie Sire, je ne désire qu’une seule chose, c’est votre bonheur ! Répondit Merlin.
- Et bien c’est réussie !
- Et… si vous utilisiez Wildfire dans une nouvelle joute ?
- Quelle sorte de joute ? Et d’où vient le nom de Wildfire ?
- Des courses de chevaux par exemple, étant donné qu’il est drôlement rapide, d’où le nom de Wildfire.
- Bon pourquoi pas ? Si… Wildfire me permet de gagner des joutes, tout me va !
Par conséquence, Arthur rassembla tout les chevaliers, et Merlin expliqua à quoi consisterait la nouvelle joute : les courses de chevaux. Ainsi, le terrain des entraînement se transformait en véritable hippodrome, une piste destinée aux courses de chevaux, pour un petit moment.
Puis dans l’après-midi, les chevaliers jouaient le jeu : tous se plaçaient au bout de la piste et lors du départ lancé par Merlin, tous couraient aussi vite qu’un éclaire.
À la fin, tous s’amusait, se félicitaient, et avaient envies de recommencer. De ce fait, les jours défilaient, avec toujours cette envie de courir, pas pour des pièces d’or, mais pour le plaisir des spectateurs. Ce fut des spectacles épatants : toute la cour en était ravie.
Cependant, Merlin n’avait pas oublié qu’il devait renvoyer Wildfire dans son époque d‘origine. Mais pour accomplir cela, il devait savoir comment ce cheval prodigieux était arrivé. Le jeune magicien se remémora alors, ce qui s’était passé la nuit avant que Wildfire n’apparaisse : il se sentait mal, ses mains brûlaient. Ne voulant rien révéler à son entourage magique, à savoir Gaius et le Grand Dragon, Merlin effectua quelques recherches dans plusieurs livres, dans la soirée.
- Symptômes… sensation de brûlure sur les mains, rougeur à ce même niveau, et difficulté à dormir… Dit Merlin à voix haute, en feuilletant les livres.
Il finit par trouver une réponse et la lit :
- Voilà, « …pouvant être les symptôme d’un pouvoir magique rare et destinée à de grandes choses, il désigne le don de réanimer les choses quelques soit sa forme… »
Le jeune novice examina donc ses mains. Il se souvint qu’il avait touché le dessin du carnet. Merlin était en faite, entrain de développer un nouveau pouvoir. Donc, s’il pouvait faire sortir le cheval du dessin, il pouvait sans doute le remettre dedans, mais comment ? Merlin prit le calepin, et rejoignit le cheval dans les écuries tard dans la nuit. Malgré l’attachement que portait Arthur pour Wildfire, Merlin devait penser à la maîtresse du cheval, ne serait-elle pas inquiète de son absence ? En conséquence le jeune novice fit passer sa main sur le dessin de l’ouvrage en se concentrant. Mais rien ne se passait, peut-être que cela prenait du temps ? Il attendit. Il finit par dormir dans les écuries.
La nuit défila. Arthur s’était réveillé à l’aube, pour aller préparer lui-même, Wildfire. Il pénétra dans les écuries, et discerna Merlin assoupit au pied de Wildfire. Ce dernier s’éveilla au même moment, un peu perdu. Puis soudain, le vent se leva à l’intérieure de l’écuries, ce qui était étrange. Merlin sut tout de suite que sa magie régissait enfin, et que Wildfire rentrerait chez lui. Subséquemment, il insistât pour s’occuper de l’armure que portait le Prince, en prétextant qu’Arthur n’était pas assez bien protégé pour la chasse dont ce dernier avait comme projet pour la journée.
Puis, tout deux marchèrent dans la cour du château, et Merlin prétendit, cette fois-ci, qu’il avait oublié quelques choses ailleurs et qu’il viendrait rejoindre le Prince dans un instant, dans ses appartements.
Résultat, Arthur chemina seul jusqu’à sa chambre, et Merlin courra, mais discrètement vers les écuries. Il y entra, puis y aperçut un portail magique, il pouvait y voir une prairie de l‘autre côté, celle de Wildfire, sans nul doute. Sachant qu’il n’avait pas de temps à perdre, le jeune magicien lui fit des adieux rapidement, et poussa Wildfire à traverser le portail. Réussissant à le faire passer de l’autre côté, le portail se referma. Le jeune prodige rangea le carnet là où il l’avait trouvé auparavant, et rejoignit Arthur. Là, Merlin fit semblant de réajuster l’armure du Prince. Puis ensuite, ils retournèrent dans les écuries :
- Où est Wildfire ? S’étonna le Prince. Il se tenait juste ici ?
- C’est étrange... peut-être s’est-il sauvé ? Répondit Merlin.
- Fouillez les alentours, trouvez-moi mon cheval ! Fit Arthur à l’extérieur aux soldats.
La fouille ne livra pas Wildfire. Arthur était terriblement triste : il avait tout misé sur ce cheval incroyable, il s‘en était même attaché. Merlin ne lui donna aucune explication, il lui dit simplement que là où était Wildfire, il se sentait bien. Le Prince gardait toujours un petit espoir de retrouver Wildfire. Quant à l'animal, il retrouva sa maitresse inquiète.
C’est ainsi, que les courses de chevaux furent nées à Camelot. Et que Merlin découvert qu’il pouvait développer d’autres pouvoirs…
FIN
Auteur: Ashni
