Magie dans le temps

Par un après midi de printemps, merlin marchait dans la forêt à la recherche de feuille d’hibiscus à la demande de gaius. C’était pour lui un moment de franche détente étant donné qu’il n’avait pas à servir les moindre désirs d’Arthur. Oui, fini les corvées pour aujourd’hui et le jeune apprenti sorcier comptait bien en profiter. Sifflotant gaiement, il longea un cours d’eau sur plusieurs kilomètres. Gaius lui avait dit qu’il trouverait des hibiscus un peu plus au nord de Camelot, à la limite de la forêt noire. Les oiseaux chantaient, le soleil haut dans le ciel transperçait par endroit les feuilles toutes jeunes qui venait de pousser et merlin avançait toujours vers le nord.
Depuis quelques temps, les esprits c’était calmés et presque tout était revenu à la normal. Bien-sur, le roi Uther Pendragon ne s’était toujours pas remis de la trahison de sa pupille mais Arthur avait pris les chose en main et les habitants de Camelot et des terres environnantes avaient retrouvé un semblant de tranquillité. Mais des rumeurs circulaient toujours. On racontait avoir aperçu Morgane la nuit, marchant dans les ruelles autours du château, vêtu d’une longue cape noire et psalmodiant des incantations. Mais ce n’était que des rumeurs. Merlin doutait qu’elle reviendrait aussitôt. Oh, ils l’a reverait, c’était certain. Et il aurait intêret à faire attention mais pour l’instant, il pensait avoir du temps.
Après une heure de marche, Merlin arriva enfin à destination. Des dizaines de plant d’hibiscus l’attendaient. Elles étaient magnifique, d’une couleur mauve profonde. Mais seule les feuilles intéressait le médecin de la cours.  Merlin en cueillit assez pour remplir sa besace et, sur le point de faire demi-tour, entendit des pas à proximités. Il se cacha rapidement derrière une énorme pierre. Des dizaines de brigands était là où il se trouvait quelques secondes plus tôt.
- Vous êtes sur qu’il est là ? Demanda une voix rocailleuse.
- Je l’ai vu dans ma vision, répondit une voix qu’il connaissait que trop bien. Trouvez-le ! ! Et ramenez-le moi. Je veux le tuer de mes propres mains.
Morgane ! ! Eh bien, lui qui ne s’attendait pas à la revoir de sitôt ! Il devait à tout prix s’en aller d’ici mais ils étaient trop nombreux pour qu’il puisse s’échapper.  Dans peu de temps, ils le découvrirait. Il lui fallait un moyen de locomotion rapide et l’endroit était trop exigu pour que kilgarrah puisse se poser. Alors lui revint en mémoire une formule qu’il avait survolé dans le livre de magie. Il l’a récita à voix basse en espérant ne pas s’être trompé et lorsqu’il rouvrit les yeux, un magnifique cheval se tenait devant lui. Il était vraiment beau  et était équipé d’une selle qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Pour l’heure, ce n’était pas le plus important. Il devait se sauvé mais le cheval n’était pas du tout coopératif. Celui-ci s’ébrouait et allait bientôt les faire remarquer. Alors il reçita une nouvelle formule, lui permettant de comprendre les pensées du cheval.
- Eh, là . . . Tout doux, je ne te ferais pas de mal, lui murmura-t’il.
- c’est ça ! Et tu crois que je vais te croire. Enlève tes mains de là. Je ne veux pas que tu me touches. Non, mais t’as vu comment tu pu ! ! ! Je suis plus propre que toi ! Tu ne te lave donc jamais ! Pensa le cheval.
- Ecoute, nous avons pas le temps, là. J’ai des soucis et j’ai besoin de toi pour m’emmener loin d’ici. Tu as l’air endurant. Est-ce que tu cours vite ?
- Moi, courir vite ? ?  Non, mais tu m’as bien regardé ! Je suis le meilleur ! Kris m’a durement entrainé et j’ai gagné plusieurs derby ! Je suis un véritable champion ! ! 
- Ouais ouais . . . S’exclama Merlin, qui ne comprenait rien à ce que disais le cheval .Derby ? Mais qu’est-ce que cela voulait bien dire.
- Bon, on verra ça plus tard. Tu veux bien m’emmener ?
- Tu plaisantes ! ! ! Ton odeur va empester ma crinière pendant des semaines. Non, débrouille toi tout seul. Moi, je rentre aux haras. D’ailleurs c’est par où ? J’était tranquillement dans mon box et voilà que je me retrouve ici ! Kris ne va pas être contente si j’ai encore disparu !
- Désolé, mais si tu veux que je te ramène chez toi pour retrouver ton kris, tu vas devoir m’aider à partir d’ici. 
- Kris est une fille, idiot !
- Oh, tu peux m’insulté si tu veux! J’ai une longue expérience derrière moi avec Arthur. 
- J’espère que ce Arthur sent meilleur que toi . . . Bon, d’accord. Je t’aide et ensuite tu me ramènes. Grimpe sur mon dos et accroche toi.
Merlin ne se fit pas prier. Il grimpa sur la selle du cheval qu’il trouva fort confortable et se cramponna.
- Tu vas apercevoir des gardes. Evite les et suis la direction que je te donne.
- Pas de problème, le putois ! Nous serons loin d’ici en peut de temps.
Et Merlin se rendit compte que le cheval n’avait pas mentit. Ils galopèrent à une vitesse vertigineuse. Les brigands de Morgane qui les croisèrent n’eut pas le temps de viser et tirer avec leur arbalète que déjà ils étaient loin. Le cheval courait rapidement, évitant les obstacles avec une facilité déconcertante et très vite, ils se retrouvèrent aux portes de Camelot. Lorsque merlin descendit du cheval, les cheveux complètement décoiffé par le vent, il flatta l’encolure du cheval.
- Comment t’appelles- tu mon beau ?
- Wildfire. 
- Et bien, wildfire. Tu n’as pas mentit sur ta réputation.  Tu es vraiment magnifique.
- Merci. Bon, maintenant ramène moi chez moi. Tout est bizarre ici. C’est très étrange.
- A qui appartient tu ? Tu es très bien entretenu. Ton maitre doit sûrement être un compte ou un duc ?
- J’appartient au haras Raintree.
- Je connais pas. C’est dans la région ?
- La californie. 
- Hein ? Ouais bon. En tout cas, je suis ravi de t’avoir connu.
- Je te dirais bien la même chose mais  . . .
- Oui, je sais ! Je pu ! Merci quand même de m’avoir aidé.
Merlin récita une première formule qui annula sa connexion avec le beau cheval. Il ne pouvait plus lire dans ses pensées. Pris du subite impulsion, il dénoua le foulard qu’il avait autour du cou et l’accrocha autour de celui de l’animal. Fermant les yeux, il récita la formule de retour et lorsqu’il rouvrit les yeux, le beau cheval avait disparut.
En rentrant  au château, il eut soudain une révélation. Il s’était trompé dans la formule lorsqu’il avait invoqué l’animal. Il avait prononcé le mot « futurum » au lieu de  « haec ». Ce qui voulait dire que le cheval venait du futur et non d’un propriétaire du coin !  Merlin rigola. Quand il raconterait cela à Gaius ! celui-ci n’allait pas le croire . . . 

Haras Raintree, de nos jours.

Kris parcourait les terres du haras, appelant Wildfire. Celui-ci avait encore disparu. Décidément, cela devenait une habitude chez lui. Alors qu’elle allait rentrer et demander de l’aide à son mari, wildfire lui apparut au loin. Il galopait vers elle.
- Non mais, où as-tu encore été trainé Wildfire !
Le cheval  hennit bruyamment.
- Qu’Est-ce que tu as autour du cou ? Viens par là, que je t’enlève ça. 
Alors que Kris commençait à détacher le foulard bleu, Wildfire hennit de nouveau encore plus fort.
- Tu veux le garder ?
Wildfire baissa la tête plusieurs fois et kris compris que c’était le cas.
- D’accord je te le laisse pour l’instant. Mais il faudra bien l’enlever parce que je ne sais pas où tu as été trainer mais tu sent très mauvais!  Allez viens, on rentre à la maison.
Et Kris et Wildfire rentrèrent doucement  au haras Raintree . . . 

Fin

Auteur: Wildfire50